Le psychomotricien intervient sur prescription médicale. Il évalue les fonctions sensorimotrices, perceptives, toniques et émotionnelles. Il analyse leur intégration et leur interaction avec l’environnement.

Il a par ailleurs un rôle de prévention auprès des bébés vulnérables. Dans le champ des troubles de l’oralité, le psychomotricien éclaire et consolide l’intégration de la zone orale dans le schéma corporel.

En 2021, il existe 14 Instituts de Formation en Psychomotricité (IFP) en France métropolitaine et 1 IFP dans les DOM-TOM. L’admission dans ces instituts s’effectue soit par la filière médecine, soit par Parcours Sup, soit sur concours d’entrée, en fonction des IFP.

Les études durent ensuite 3 ans avec l’obtention d’un Diplôme d’Etat après validation des 3 années, la passation d’une Mise en Situation Professionnelle (MSP) et la soutenance d’un mémoire de fin d’étude.

Le psychomotricien exerce principalement à l’hôpital ou en institution médico-sociale. Actuellement, la France compte 3231 psychomotriciens en libéral (temps plein ou mixte), soit 24% de la population de cette profession.

Prix des bilans et séances avec cotation :

Les actes de psychomotricité n’étant actuellement pas remboursés par la CPAM, il n’existe pas de consensus pour les tarifs pratiqués par les psychomotriciens en libéral. Le prix des bilans et séances différent en fonction de la situation géographique, de la durée du soin et du professionnel.

Toutefois, certaines dérogations permettent d’obtenir une prise en charge financière d’un bilan psychomoteur et d’un certain nombre de séances via les réseaux anciens prématurés, les plateformes de coordination et orientation (PCO) pour les troubles du neuro-développement, des demandes de prise en charge exceptionnelle auprès de la CPAM ou auprès de certaines mutuelles.

Ces demandes requièrent souvent un devis préalable auprès du psychomotricien pour obtenir un accord avec prise en charge d’un certain nombre de séances (en forfait).