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Inforalité - Troubles de l'alimentation des enfants en bas âge

Prévention 

S’informer et se former aux troubles de l’oralité alimentaire du jeune enfant, c’est déjà PREVENIR. En effet, toutes les situations médicales touchant l’enfant sont à des degrés variables susceptibles d’entraver l’harmonie de leur alimentation.

prise en charge Prévention chez le nouveau-né

Pendant l’hospitalisation en période néonatale

La prévention des troubles de l’oralité fait maintenant partie intégrante des soins de développement en néonatologie. Le but est d’éviter tout sentiment d’intrusion dans la bouche et de permettre au nouveau-né de retrouver les sensations connues in utero. 

  • Les soins désagréables touchant la sphère orale doivent être limités et leur réalisation adaptée pour être la moins traumatique possible (soins de bouche, aspirations nasales et buccales, changements de sonde gastrique).

  • On doit ajouter des sollicitations positives de la zone orale : succion non nutritive, contact au sein, massages de la zone orale. Il a été montré que les sollicitations de la sphère orale favorisent la coordination succion-déglutition et l’autonomie alimentaire plus précoce.

  • Il faut faire sentir et goûter le lait à la période où l’enfant n’est encore nourri que par sonde. 

  • Il faut également favoriser le lien parents-enfant durant toute l’hospitalisation 

  • Préparer le retour à la maison (essai de tétines et de biberons personnels). 

  • Evaluer les fonctions alimentaires de l’enfant avant sa sortie : vérifier que les fonctions sont bien matures, que l’enfant ne se fatigue pas au biberon ou au sein. 

  • Utilisation de la fleur de lait pour l’allaitement maternel.

 

 

Outil

Fleur de lait

Outil

Soins de bouche chez le

nouveau-né

F. Quetin, Hôpital Necker

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Outil

Pose et surveillance d'une sonde gastrique 

F. Quetin, Hôpital Necker

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Après la sortie de néonatologie

prise en charge Prévention chez l'enfant hospitalisé

  • Eléments de prévention médicale

    1. Discours aux parents

    2. éviter les injonctions paradoxales

    3. Mots “gavage”, arrêt alimentaire, …

    4. éviter les arrêts alimentaires per os intempestifs ou excessifs

    5. Goûts des laits

    6. médicaments

    7. traitement de la douleur

    8. traitement des troubles digestifs, en particulier des vomissements

    9. développement de l’éducation thérapeutique et du retour à domicile en Nutrition Entérale

  • Eléments de prévention paramédicale

    1. rendre aux repas en NE sa symbolique de repas

    2. implications des parents dans les soins

    3. confort

    4. limiter les stress

    5. accompagnement psy, en parler

    6. positionnement , psychomotricité

    7. proposer un accompagnement post-hospi : (voir fiche des différents professionnels)

Outil

Livret "Attention à mon oralité"

V. Abadie, Hôpital Necker

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prise en charge Prévention chez l'enfant tout venant

  • Former les médecins de ville
  • Savoir différencier les enjeux somatiques, macro-nutritionnels, micro-nutritionels, et socio-éducatifs
  • Eviter l’effet pervers des messages sociétaux inadaptés aux enfants : “5 fruits et légumes par jour”, “ Nutriscore” “régimes végétariens , végétaliens ou végan”, écologie mal placée …
  • Rôle des PMI
  • Rôle des réseaux de professionnels

 

nos conseils pro

 

Dans de nombreux cas, des conseils de bons sens peuvent améliorer les prises alimentaires

 

  • éviter le forcing

  • s’il s’agit d’un petit mangeur, augmenter les apports caloriques en concentrant son alimentation. On peut ainsi ajouter une à deux cuillères de poudre de lait et une cuillère d’huile ou de crème fraîche dans ses purées de légumes ; ne pas tarder à introduire la viande.

  • attendre 4 mois d’âge corrigé et un poids de 5 kg avant de débuter l’alimentation à la cuillère, ce qui permet de ne pas mettre en péril la croissance des anciens prématurés et d’atteindre un développement neurologique suffisant.

  • revenir au type d’alimentation antérieure.

  • ne pas mélanger des morceaux à une alimentation semi-liquide (morceaux de viande cachés dans une purée ; morceaux de fruits dans le yaourt) : l’enfant risque d’être surpris de devoir déglutir un morceau méconnu dans sa cuillérée et qu’il n’a pas mâché.

  • importance de l’installation de l’enfant lors du repas dans une chaise haute ou dans un transat

  • présence de l’enfant lors des repas familiaux, même s’il ne mange pas. Il peut ainsi se rendre compte du plaisir que l’on éprouve à manger ensemble, sentir les odeurs de nourriture, toucher les aliments qu’il voit sur la table, et peut-être avoir envie lui aussi d’y goûter.

  • participation de l’enfant à la préparation des repas.